Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'Oeil de la profession comptable - Page 9

  • « Changez votre façon de travailler pour toujours »

     Rework, les nouvelles façons de travailler dans les 5 ans à venir

    « Changez votre façon de travailler pour toujours »

    ReWork: Change the Way You Work Forever

    de Jason Fried et David Heinemeier Hansson

    Le site du livre : http://37signals.com/rework/

     

    Les nouvelles façons de travailler

    1.       « ASAP is poison » [« Dès que possible » est un poison]. En entreprise on essaye de se mettre d’accord sur la spécification d’une nouvelle fonctionnalité, et quand vient le moment d’en définir la date de livraison, on se voit répondre “Dès que possible”. Cela peut sembler la réponse la plus honnête, la plus simple à comprendre de tous et la plus facile à gérer ; mais en fait il s’agit souvent d’un pis-aller qui démontre que le projet n’est pas réellement pris en main !!! Quand on demande un développement ASAP [as soon as possible], on abdique sur tous les facteurs qui définissent un projet et c’est révélateur d’un manque de professionnalisme parfois.

    2.       1 H de réunion à 10 = 10 H de réunion, évitez de faire découvrir aux participants le sujet de la réunion.

    3.       Apprenez à dire « Non », vous regretterez souvent d’avoir accepté une nouvelle fonctionnalité ou un nouveau planning, mais vous ne regretterez jamais d’avoir refusé [mais restez tout de même honnête].

    4.       Avoir échoué n’est pas un pré-requis pour réussir.

    5.       Ce qui était impossible quelques années auparavant est désormais d’une grande simplicité.

    6.       Choisissez un combat : si vous devez définir votre activité, faites-le en vous comparant avec un produit similaire. Trouvez-en les faiblesses, les points sur lesquels vous allez être différent, et faites-en un objectifs clair. Cela deviendra une direction à suivre, un but qui doit motiver vos équipes. Cela facilitera aussi le positionnement de votre produit ou service ; il sera plus évident à comprendre si sa définition même explique en quoi il se démarque des concurrents bien connus.

    7.       Créez un business et pas seulement une entreprise.

    8.       Décidez aujourd’hui, car vous ne serez pas forcément dans de meilleures dispositions demain.

    9.       Decisions are temporary : Une décision n’est pas définitive. Il faut se laisser la possibilité d’y revenir. Décider pour maintenant et s’inquiéter pour le futur plus tard.

    10.    Déléguer un maximum de tâches.

    11.    Pouvoir faire essayer un produit [s’il est bon] c’est la garantie que les clients reviendront pour se le payer.

    12.    Embrace constraint… Moins [de temps, d’argent, de personne, d’expérience] est une vraie bonne chose. Cela force à être créatif et à éviter le gâchis.

    13.    Emulate Chefs : Apprendre aux autres ce que l’on connait de son business, ne veut pas dire que les autres pourront nous copier plus facilement [image des chefs cuistot qui donnent leur recette].

    14.    En faire le moins possible, donc se concentrer sur l'essentiel. Tout se qui ne va pas servir à développer le business est écarté rapidement.

    15.    Évitez la compétition Ce conseil est intéressant, parce qu’on peut l’interpréter aussi bien d’un point de vue interne à une entreprise, que comme un conseil dans la création de produit ou de service. Pour le point de vue interne, on ne compte plus les témoignages d’entreprises où chaque projet est le lieu d’une lutte de pouvoir entre personnes ou entre services. Plutôt que de voir le but final [réussir le projet, faire avancer l’entreprise, faire progresser l’activité économique, créer de la richesse], on peut assister à une compétition féroce qui est une pure perte de temps et d’énergie. La coopération doit être le seul mode de travail en entreprise. Il faut être vigilant sur la manière dont les personnes agissent les unes par rapport aux autres, afin qu’elles visent toutes un but commun. Pour ce qui est de la création de produits et de services, les auteurs de Getting Real disaient déjà qu’il faut être original et ne pas tenter de copier simplement un service existant. Leur point de vue se justifie pleinement. Quand on se contente de copier, il devient quasiment impossible de se démarquer de l’original, ni d’exprimer la moindre créativité.

    16.    Hire great writers : Le talent pour l’écriture est un critère de choix entre candidats. Savoir bien écrire signifie savoir penser correctement, communiquer et savoir expliquer.

    17.    Illusions of agreement…Essayer de supprimer les niveaux d’abstractions [docs, plans, rapports]. Chacun peut imaginer une chose différente de chaque niveau. Seul le résultat [le produit] met tout le monde d’accord.

    18.    Instaurez les no-talks thursdays, car les interruptions quotidiennes sont des tueuses de productivité ;

    19.    Le marketing ne doit pas être un département mais un agrégat de ce que toute votre entreprise fait.

    20.    Learning form mistakes is overrated : Apprendre de ses erreurs est surévalué, il vaut mieux apprendre de ses succès. L’échec n’est pas un pré requis du succès. Quelqu’un qui a déjà eu un succès a plus de chance de l’être à nouveau. Ceux qui ont eu un échec n’ont pas plus de chance d’avoir un succès que les nouveaux.

    21.    Les documents abstraits [cahier des charges, spécifications…] créent une illusion d’accord mais qui repose sur une interprétation, il est plus efficace de travailler sur des livrables concrets [croquis, storyboard, prototypes…] ;

    22.    Les drogués du travail confondent moyens et résultats, non seulement ils ne travaillent pas plus vite [car ils flânent la journée et ne parviennent à se concentrer que le soir] mais en plus ils imposent un mode de collaboration asynchrone qui repose beaucoup sur les emails ; « Les stakhanovistes ne sont pas des héros. Le vrai héros est celui qui est déjà rentré chez lui car il a réussi à faire son travail plus vite que les autres ». L'idée principale est qu'il vaut mieux faire des journées plus courtes, mais dont chaque moment est consacré à la réalisation d'une tâche vraiment importante. Et donc, au lieu de s'autoriser à perdre du temps sur des activités non-essentielles, il vaut mieux identifier les priorités réelles pour les exécuter au plus tôt.

    23.    Les plannings au-delà de 6 mois sont fantaisistes et relèvent de la devinette, ils ne permettent pas d’anticiper correctement mais apportent surtout du stress et de la rigidité dans la gestion quotidienne d’un projet ou d’une activité. Concentrez déjà sur ce que vous allez faire cette semaine…

    24.    Les réunions sont comme des programmes TV : elles sont programmées par 1/2 heures [car Outlook ne sais pas faire autrement], comment faire si vous n’avez besoin de 15 minutes ? Les réunions sont toxiques. Il faut éviter les réunions où 15 personnes se retrouvent pendant 2 heures, à bailler pendant 1h56 et à ne prendre part activement que 4 minutes chacun...

    25.    Make tiny decisions… Mieux vaut faire un ensemble de petites décisions qu’une grosse décision. Grosse décision égale de grosses erreurs. Cela n’est pas vrai pour de petites décisions qui seront réparables. Cela n’empêche pas d’avoir de grosses idées et de grands plans, juste que la meilleure façon de les réaliser, c’est par petite décision. Les meilleurs buts sont ceux que l’on peut atteindre, puisqu’une fois réalisés, on peut construire dessus.

    26.    N’embauchez pas pour le plaisir mais pour vous soulager.

    27.    Ne pas hésiter à abandonner ce que l’on est en train de faire. Des fois, c’est la bonne chose à faire.

    28.    Ne vous attardez pas sur les problèmes que vous n’avez pas encore.

    29.    No time is no excuse : Il est toujours possible de prendre quelques heures dans son planning pour travailler sur nos projets. Pas de temps, n’est pas une excuse !

    30.    Plus longs sont les développements et moins vous avez de chance de vous lancer.

    31.    Pour battre un compétiteur, pas besoin de faire plus. Viser à moins faire que ses concurrents, mais faire mieux.

    32.    Pour résoudre un problème le plus simple n’est pas de rajouter des ressources mais d’en retirer, plus de ressources [moyens, collaborateurs…] = plus de problèmes, d’inerties, de contraintes…

    33.    Préférez embaucher ceux qui partent tôt parce qu’ils sont efficaces, plutôt que des ayatollahs de la veillée nocturne, ils mettent une mauvaise ambiance.

    34.    Quand on réalise en changement, il y aura toujours de mécontents. Il faut les écouter, attendre un peu, montrer que l’on est conscient du problème. Souvent les gens s’adapteront.

    35.    Ne faites pas que travailler [et virez les stakhanovistes].

    36.    Evitez à tout prix les interruptions dans votre travail, surtout les réunions.

    37.    Prendre de toutes petites décisions les unes à la suite des autres est beaucoup plus simple que de prendre une seule grande.

    38.    Résumés are ridiculous : Un CV est toujours exagéré mais aussi toujours vague. Embauchez sur la base du CV est dangereux. Une lettre de motivation est déjà mieux car il n’est pas possible que le candidat ait envoyé une lettre personnalisée à 100 entreprises.

    39.    Seuls les actes comptent, pas les idées ni les prévisions.

    40.    Si vous voulez que quelque chose soit fait, demandez à la personne la plus occupée, elle sera motivée pour le faire rapidement.

    41.    Start a business, not a startup : Le mot Startup signifie être dispendieux, ne pas affronter les réalités du marché, être dans une bulle. Or la réalité est là. Mieux vaut créer un business qu’une Startup.

    42.    Start making something : Une idée ne vaut rien tant que vous n’en avez rien fait. La vraie question est de quelle bonne façon on la réalise.

    43.    Take a deep breath : Les gens sont des créatures ave des habitudes, c’est pour cela que le changement est souvent vu comme négatif. Une réaction négative est presque toujours plus forte et plus passionnée qu’une réaction positive.

    44.    Vous regretterez rarement de dire “non”, mais souvent de dire “oui”.

    45.    Years of irrelevance : Les années d’expérience ne veulent pas dire grand chose. Connaitre combien de temps une personne a fait une chose ne vaut pas savoir avec quelle qualité et comment elle l’a fait.

     

    La gestion et l’évolution d’une offre

    1.       Moins de fonctionnalités = Plus de simplicité, soyez fier de ce que votre produit ne fait pas et revendiquez-le plutôt que de faire la course à l’armement [sinon vous allez implémenter en priorité les fonctionnalités les plus simples mais qui ne représentent que peu de valeur ajoutée].

    2.       Ne cherchez pas à faire un produit parfait dès son lancement, lancer un produit et vous l’améliorerez ensuite car il est plus stimulant d’améliorer que de perfectionner.

    3.       Assez bien peut être suffisant, l’important est de fournir un maximum de résultat en un minimum de temps / énergie / investissement [la perfection a un coût] ; Ne perfectionnez pas votre travail. “Pas mal”, c’est très bien.

    4.       Proposez moins que vos concurrents, moins de fonctionnalités = moins de problèmes = plus de compétitivité [ex : La minicaméra Flip].

     

    La gestion d’une start-up

    1.       La croissance n’est pas une obligation, plus de C.A. signifie plus de problèmes et de contraintes car les économies d’échelle ne fonctionnent que dans l’industrie lourde [il est plus important de se concentrer sur la marge] ; Why Grow ? Une entreprise avec beaucoup d’employé n’est pas forcément saine. Avec la taille viennent de nouveaux problèmes et une plus grande complexité. Chacun doit trouver la bonne taille pour son business en commençant petit et en voyant comment il grandit.

    2.       Lancer une start-up sans se soucier de la viabilité c’est comme de construire un avion sans se soucier de la force de gravité [« nous trouverons bien un moyen de le faire voler… »].

    3.       N’embauchez jamais quelqu’un pour faire un travail avant d’avoir essayé vous même, comme ça vous saurez quelles sont les difficultés, vous saurez détecter les bonnes qualités chez un candidat et vous saurez évaluer correctement un travail bien fait.

     

    Sources :

    Merci à Fred Cavazza pour sa synthèse…

    http://entreprise20.fredcavazza.net/2010/09/29/rework-le-manifeste-pour-reapprendre-a-travailler-et-a-gerer/

     

    http://ulrichinaction.blogspot.com/2010/08/retour-sur-rework.html

    http://dev.af83.com/critique-de-livres/critique-du-libre-rework-37signals/2010/03/24

    http://ikon.fr/strategies/critique-de-rework-37signals/

    http://www.tomsquest.com/blog/notes-sur-rework-de-37signals/

    http://frenchweb.fr/tag/37-signals/

    http://blog.darklg.fr/342/rework-changez-votre-facon-de-travailler/

    http://christianroy.tumblr.com/post/506868291/rework-une-vision-differente-du-monde-du-travail-et-de

  • Critères des emplois du futur

    Le monde du travail change et on constate une évolution dans les profils. Quelques pistes pour identifier ce que pourrait être un profil talentueux pour une entreprise moderne ! Les soft skills, les e-skills montent en puissance, de même que la montée des langues étrangères [de préférence « rares »). Mental, bonne résistance au stress avec l’importance du mental et de la capacité à gérer sa propre énergie.

     

    1.     Adaptable

    2.     Aisance relationnelle / Sens du contact

    3.     Authentique

    4.     Autonome

    5.     Bonne santé

    6.     Collaboratif

    7.     Créativité / Curiosité

    8.     Disponibilité

    9.     Dynamique

    10.  Esprit d’équipe / Transversalité

    11.  Esprit de synthèse et critique / Discernement

    12.  Fiabilité

    13.  Gestion des priorités

    14.  Goût du risque

    15.  Humain

    16.  Humour

    17.  Intuition

    18.  Joie / capacité à s'aimer & à aimer

    19.  Mobile

    20.  Multiculturel

    21.  Multi tâches

    22.  Orienté international

    23.  Persévérance

    24.  Polyvalence

    25.  Professionnalisme

    26.  Réactif

    27.  Respect / honnêteté / Ethique

    28.  Responsable

    29.  Sens de l'initiative

    30.  Sens de l'organisation

    31.  Sportivité

     


  • Human Inside / La génération Y veut tout !!!!

    La génération Y [13 millions de personnes en France, âgées de 18 à 30 ans] est un véritable phénomène de fond qui va impacter la consommation de produits et de services, la gestion des ressources humaines dans les entreprises, les modes de vie, et jusqu'au « vivre ensemble », y compris à l'intérieur des familles. En résumé, l'économie et la société de demain. En 2015, les « Y » représenteront 40% des actifs mais ils influencent déjà, au contraire de la génération X et des Baby boomers, non pas ceux qui les suivent, mais ceux qui les ont précédés...

    Mais qui est la génération Y ? Avec son appellation un peu « techno », on pourrait croire qu'elle est marquée avant tout par la technologie. Et c'est vrai que la plupart des analyses concernant cette génération s'appuient presque systématiquement sur les nouvelles technologies et le monde du travail, alors que les analyses des autres générations reposent plutôt sur les contextes politico-culturels.

     

    Une génération décomplexée

    Or s'il est vrai que la génération Y est placée sous le signe des réseaux et de la connexion permanente, elle apparaît avant tout, au contraire de la génération X qui l'a précédée, comme une génération décomplexée, se plaçant d'égal à égal avec les générations précédentes, pas vraiment concernée par les transmissions ascendantes des savoirs, ce qui aboutit à en faire une génération finalement assez peu cultivée, lisant peu et connaissant assez mal l'histoire et la politique.

    Mais qu'importe. Etrangère à tout sentiment de culpabilité, faisant plus confiance à leurs pairs qu'à leurs pères, les [grands] enfants de la génération Y refusent d'être liés que quelque façon que ce soit et revendiquent un libre choix permanent. Ils fonctionnent au gré des opportunités dans un comportement à la fois individualiste [je ne veux pas être lié] et communautaire [je vis en réseau, je cultive la vie avec mes amis].

    Au bureau la génération a donc des droits plus que des devoirs et piétine la hiérarchie. Elle veut à la fois être écoutée et informée et demande des explications en permanence. Elle est impatiente, demande un sens à son travail, travaille en équipe, mais garde aussi ses distances, prête à aller voir ailleurs à tout moment.

    Pour ses courses la génération Y « shop » sur internet et c'est là aussi qu'elle ses emplettes d'amis. Elle passe sans état d'âme du low-cost au luxe dans une démarche d'analyse permanente d'un ratio « envie/prix ». Elle est attentive à la personnalisation, mais aussi [surtout ?] à ce qui est conseillé par les amis, avec une volonté de « faire ensemble ».

     

    Une démarche « horizontale »

    L'amitié, qui a été importante pour toutes les générations devient, avec la génération Y, centrale. Le ou la « Y » se tourne vers ses amis à toute occasion. Dans une logique « horizontale, le « Y » écoute bien plus ses amis que la hiérarchie [qu'il ignore]. En termes de marketing cette logique horizontale constitue une prise de pouvoir par rapport aux marques et à leur communication verticale.

    Instruits par l'expérience de leurs parents dont la vie personnelle a souvent été hypothéquée par un travail trop prenant [divorces], les « Y » se désengagent en enterrant la valeur sacrificielle du travail. Aujourd'hui la famille passe pour eux avant le travail. Ils sont finalement plus conservateurs que les baby boomers et reviennent à certaines valeurs morales.

    Ils veulent exister en tant qu'individus dans le vaste monde [pour eux, la mondialisation a toujours existé] et participer à la marche du globe, donner leur avis, donner de l'information, commenter, être acteurs.

    En fait, la génération « Y », qui se veut indépendante, mais reste [ou revient] chez les parents de plus en plus tard, qui veut à la fois gagner de l'argent et garder du temps pour s'amuser, recherche une véritable « compossibilité ». Elle veut mener plusieurs vies en parallèle. Elle veut tout !

     

     

    Panorama des générations

    Une génération est un concept sociologique utilisé pour désigner une sous-population dont les membres, ayant à peu près le même âge ou ayant vécu à la même époque historique, partagent un certain nombre de pratiques et de représentations du fait de ce même âge ou de cette même appartenance à une époque.*

     

    La génération silencieuse

    Nés entre 1925 et 1945

    Þ  Guerre

    Þ   Grande dépression

    Þ   Manque

    Þ   Reconstruction

     

    Ü  Stabilité

    Ü   Effort

    Ü   Éthique

    Ü   Travail

    Ü   Sacrifice

     

    On l’appelle aussi la génération « artiste ». Quelques « silencieux » célèbres : Elvis Presley, James Brown, Jimi Hendrix, Ray Charles…

     

    Les baby boomers

    Nés entre 1945 et 1965 - Issus du baby boom après la 2nde guerre mondiale

    Ù  Guerre froide

    Ù   Mai 68

    Ù   Vietnam

    Ù   Libération sexuelle

    Ù   Lutte pour les droits civiques

    Ù   Émancipation des femmes

    Ù   Divorce

     

    Ü  Idéalistes

    Ü   Chanceux

    Ü   Sens du collectif

    Ü  Egocentriques

    Ü   Responsables de la crise ?

     

    Le capitalisme est un idéal pour les boomers. La réussite professionnelle
    est un facteur d’épanouissement. Ils sont fidèles à l’entreprise et travaillent dur.

    Conscience forte d’appartenir à une génération.

     

    Aujourd’hui :
    En haut des hiérarchies

    Demain :
    retraités…

    ou concurrents des jeunes ?

     

    La génération X

    Nés entre 1965 et 1980

    Ils tirent leur nom d’un livre de Douglas Coupland

     

    Ù  Chute du mur de Berlin

    Ù  Tchernobyl

    Ù  Banalisation du divorce

    Ù  Pilule contraceptive

    Ù  Arrivée de l’informatique

    Ù  Arrivée du Sida

    Ù  Affaire du sang contaminé

     

    Ü  Désillusion

    Ü   Cynisme

    Ü   Agressivité

    Ü   Individualisme

     

    Spleen

     

    Contre

    sculture

    ssociété

    sconsommation

    sinstitution

     

    Plus pragmatiques qu’idéalistes

    sArrivés sur le marché du travail dans les années 80 pour découvrir le chômage et les emplois sous-payés.

    sConsidérée comme une génération coincée entre les boomers et les Y qui n’a pas su trouver ses repères

     

    Aujourd’hui :
    N+1 ou N+2 des Y

     

     

    Sources documentaires

     

    Ù  Livres

            Sociologie de la jeunesse, Olivier Galland, Armand Collin, Paris, 2007

            Génération Y, mode d'emploi : intégrez les jeunes dans l'entreprise ! Daniel Ollivier etCatherine Tanguy, De Boeck, Paris, 2008

     

    Ù  Blogs

            http://www.generationy20.com/

            http://lagenerationy.com/

     

    Ù  Présentations Powerpoint

            « Génération Y - Ce qui les distingue (vraiment) des autres générations » http://www.slideshare.net/dbernard/generation-y-ce-qui-les-distingue-vraiment-des-autres-gnrations?from=email&type=suggest_download&subtype=2

            “A new way to define a productive worker”
    http://www.slideshare.net/gagnonc/a-new-way-to-define-a-productive-worker

            “The Gen Y Guide to Web 2.0 at Work”
    http://www.slideshare.net/sachac/the-gen-y-guide-to-web-20-at-work

     

    Ù  Articles

            « La génération Y », dossier spécial de L’ETUDIANT
    http://www.letudiant.fr/jobsstages/generation-y-les-atouts-des-15-35-ans-face-a-la-crise-12198.html

            « Génération Y, le choc des cultures en entreprise », article de Caroline Politi, publié dans l’Express
    http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/generation-y-le-choc-des-cultures-en-entreprise_882538.html

            « Génération Y: les recettes d'un tandem gagnant » article de Mélodie Enguix, publié dans l’Express
    http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/generation-y-les-recettes-d-un-tandem-gagnant_902938.html

            « Generation Y », article de Ellen Neuborne et Kathleen Kerwin pour Bloomberg Businessweek
    http://www.businessweek.com/1999/99_07/b3616001.htm

            « Quand la jeunesse devient un style de vie permanent », article de Hervé Seryieyx
    http://herveserieyx.nexenservices.com/article.php3?id_article=56

            “What Is It About 20-Somethings?”, article de Robin Marantz Henig pour le New York Times
    http://www.nytimes.com/2010/08/22/magazine/22Adulthood-t.html?_r=1

            « La génération Y : mythe ou réalité? » article de Courrier des Cadres
    http://www.courriercadres.com/content/la-generation-y-mythe-ou-réalité

            «Dating for a decade? Yound adults aren’t rushing marriage »
    article de Sharon Jaysonpour USA Today
    http://www.usatoday.com/news/health/2010-06-22-10yearcourtship22_CV_N.htm

            « Le choc des générations », article de Carol Allain
    http://www.carolallain.com/articles_presse/ChocDesGenerations.pdf

     

    Ù  Rapports et études

            "L'intégration de la génération Y en entreprise aujourd'hui : Enjeux, opportunités et obstacles pour les entreprises et les institutions de formation » enquête de l'IAE Lyon
    http://iae.univ-lyon3.fr/anciens/emploi-et-carrieres/l-integration-de-la-generation-y-en-entreprise-un-paysage-contraste-des-paradoxes-a-depasser--354841.kjsp?RH=ZYZYZYZYZYZYZYZYZYZYZY

            « La génération Y dans ses relations au travail et à l’entreprise », étude de l’APEC
    http://recruteurs.apec.fr/resource/mediatec/domain1/media27/19732-oxq8phw2ajd.pdf

            « Gen Y Prestige Brand Ranking”, étude de L2 Think Tank
    http://l2thinktank.com/Gen_Y_Report.pdf

            « GENE-TIC, Qui sont les digital natives ? », étude de l’institut BVA
    http://www.bva.fr/administration/data/actualite/actualite_fiche/193/fichier_cp_genetic_juin2010_vf902af.pdf

            « Les jeunesses face à leur avenir. Une enquête international », enquête de l’Institut Fondapol
    http://www.fondapol.org/fileadmin/uploads/pdf/documents/Etude_Les_Jeunesses_face_a_leur_avenir.pdf

            “MILLENNIALS A Portrait of Generation Next”, étude du Pew Research center (USA, en anglais)
    http://pewsocialtrends.org/assets/pdf/millennials-confident-connected-open-to-change.pdf

            Pratiques culturelles chez les jeunes et institutions de transmission : un choc de cultures ?, rapport du ministère de la Culture et de la Communication
    http://www2.culture.gouv.fr/culture/deps/2008/pdf/Cprospective09-1.pdf

            Millenials, Gen X and Baby Boomers : who’s working at your company and what do they think about ethics? Une étude du Ethics Ressource Center
    http://www.ethics.org/files/u5/Gen-Diff.pdf

     

     


  • Mini-Lexique pour être branché « business du futur »

    Proxilité

    Concept de proximité et facilité

    Low cost

    Modèle économique qui a pour but de casser les prix

    Less

    "Moins" en anglais

    Do it yourself

    "faire soi-même" en anglais

    Up cycling

    Processus qui consiste à recycler de vieux objets en les transformant en autre chose de neuf

    Papy boomers

    Individus issus du baby-boom qui sont aujourd'hui des personnes âgées

    No one day older

    "Pas plus vieux d'un jour" en anglais

    Make the most of yourself

    "tirer le meilleur parti de soi-même" en anglais

    Fitness shop

    Atelier ou salle de gymnastique

    Concept store

    Magasin qui met en avant l'esprit de la marque sans forcément chercher à vendre de produit

    Feng Shui

    Art chinois dont le but est d'harmoniser la disposition d'un lieu dans le but d'améliorer le bien-être

    Spa

    Centre de remise en forme à la frontière du thermalisme et de l'institut de beauté

    Sophrologie

    Science de la conscience harmonieuse qui vise au bien-être et au développement personnel

    Corners

    "coins" en anglais. Designe un petit espace dans un magasin géré indépendamment par une marque

    Class Action

    Action juridique collective entreprise par un groupe de personne qui a subit le même préjudice

    E-reputation

    Réputation d'une personne ou d'une entreprise sur internet

    Geek

    Personne passionnée et obnubilée par les nouvelles technologies et les ordinateurs

    Pop-up stores

    Magasins éphémères

    Flashmob

    Mobilisation flash, qui ne dure que quelques minutes, souvent dans un endroit public

    Brunch

    Contraction de "breakfast" et de "lunch" : désigne un repas fait d'ingrédients à la fois du petit-déjeuner et du déjeuner.

  • Exemple de transformation d’un secteur : 3 TENDANCES PHARE DU PARFUM

    Le constat est général dans le métier : le parfum se meurt. Trop de lancements [environ 500/an en France], trop de jus d’une banale platitude, trop de flanker [i.e parfum décliné d’un précédent, par ex Trésor in Love de Lancôme ou Miss Dior Chérie]. De plus, la guerre ouverte entre marques et distributeurs conduit à une impasse, chacun renvoyant vers l’autre la responsabilité des moindres ventes.

    Au beau milieu de tout cela le consommateur s’éloigne et porte son intérêt ailleurs. Cette tendance est massive chez les jeunes : offrez donc un parfum à un ado et vous verrez sa moue de désappointement. En Amérique Latine et aux Etats-Unis, le geste parfumant masculin « in » est celui du « déodorant parfumant ». Le coût en est nettement moindre, à valorisation identique pour eux.

     

    Devant cette situation, les professionnels tirent la sonnette d’alarme. Comment rendre à la parfumerie française sa magie et séduire le consommateur de demain ? Tel était le thème rondement abordé parla Commission Parfumdu CEW [Cosmétique Executive Women] le 31 mars dernier, devant un parterre des acteurs majeurs du métier. Cette initiative a eu le mérite de créer les conditions d’une nouvelle forme de dialogue entre marques et distributeurs, et d’amorcer des pistes tangibles pour sortir de cette situation complexe. La suite du process est en cours.

     

    Sans lister ici tous les leviers clés d’action, regardons 3 tendances qui se dessinent dans l’univers du parfum, contribuant à lui redonner plaisir, émotion et sens :

    -          la nouvelle valorisation

    -          la personnalisation

    -          la simplicité du vrai

     

    La valorisation du parfum peut s’entrevoir au travers de 2 axes majeurs : son contenu/ contenant et sa mise en scène. Afin de le remettre au cœur des codes du luxe qui font partie de son histoire : halte au consensus, oui aux jus segmentant annonçant un vrai parti-pris et remettant en avant le nez du créateur. En témoigne l’explosion des parfums de « niche », en recherche d’une signature olfactive et/ou pack différenciante [Stéphanie de St Aignan, Bond N°9, By Kilian…]. Et les grandes maisons de parfums ayant l’avantage d’avoir leur propre nez, pourquoi ne pas valoriser leur art au mieux, afin d’être dans du pur émotionnel loin de toute logique commerciale [une utopie ?].

    Emmener l’utilisateur dans un rêve avec une véritable histoire à raconter, utiliser des matières premières de qualité font aussi partie dela rareté. Ainsi, Hermès développe sa gamme des Hermessences, Chanel renforce sa ligne des Exclusifs créée dans les années 20 par Coco Chanel.

    Les emballages reviennent à plus de sophistication, tel Guerlain qui s’est associé avec Sophie Lévy, créatrice de bijoux fantaisie pour créer 3 flacons différents pour un même parfum, tous habillés d’une poire en tissu. Certains flacons ont repris de l’épaisseur et du poids. Les extraits et eaux de parfums, les élixirs, plus luxueux, refont surface. Le prix en est parfois élevé, les ventes plus confidentielles, cependant ces initiatives sont indispensables au secteur, afin de faire perdurer enchantement et désir.

     

    La nouvelle valorisation c’est aussi développer de nouveaux gestes, afin de considérer le parfum autrement [après tout le parfum n’était jamais appliqué directement sur la peau il y a quelques siècles] :

    Balayer sa peau de pinceau chargé de poudre odorante [Pinceau de poudre parfumée, Essence de Narciso Rodriguez], plus connu mais toujours ludique et pratique, les parfums version baume concrète ou récemment en stick [succès des Crazy Libellule].

    Saluons l’Initiative hyper originale des créateurs anglais Boudicca Wode, avec le lancement du premier parfum aérographe visible : un jus bleu pétrole qui sèche transparent et ne tache pas [assez spectaculaire !]. Chez Francis Kurkdjian Les bulles d’Agathe signent un retour à l’enfance, où l’on souffle afin de voir la magie des bulles s’élevant puis éclatant en libérant une odeur de poire, de menthe ou d’herbe coupée. Ou encore son bracelet de cuir parfumé, un lien olfactif fabriqué sur-mesure à la boutique [2 tours à la mesure de son poignet avec fermoir en argent aimanté]. Voici comment lier habilement valorisation et personnalisation…

     

    Justement la personnalisation s’est longtemps illustrée au travers d’un luxe extrême, de désirabilité par la rareté : Guerlain, réédition de Candide Effluve [1922] dans un flacon en baccarat en édition limitée à 97 exemplaires [2000€] + jus exclusif unique via les collections privées à 20 000€.

    Maintenant plus accessible, elle se fait naturellement via la customisation du pack : apposition d’initiale chez Thierry Mugler , de ses propres photos chez Clinique Happy.

    Et s’étend au produit semi-personnalisé : telle est le crédo du Labo, avec une finalisation à la dernière minute pour un sentiment de sur-mesure, avec flacon à son nom.

     

    Jusqu’au « conso’créateur » qui participe à toutes les étapes de la création du parfum. Cette rupture métier est possible via Olfactive Studio, où Céline Verleure développe via FaceBook le premier parfum collaboratif.

    Une animation marquante au dernier Cosmoprof Bologne était également celle de l’atelier « L’Unique, Laboratoire du Parfum » - orchestré par Christine Nagel [Fragrance Resources] et Elie Papiernik [Centdegrés]. Le temps semblait suspendu pendant la confection de votre parfum sur mesure avec un emballage réalisé en direct par un créatif vous faisant parler du jus choisi.

    La personnalisation ce serait aussi ce rêve de magasins plus intimes, où le lien s’établirait entre la conseillère et le consommateur, dans l’écoute et la reconnaissance de l’autre. Où les parfums ne seraient non pas classés par marque mais par famille olfactive, où le client serait abordé selon ses envies, ses goûts, son univers de vie. Où le voyage olfactif et sensoriel pourrait s’imaginer tel celui du vin, à la découverte d’un cépage inconnu, d’une rondeur insoupçonnée, d’une robe délicate…

     

    Enfin, comme 3éme tendance, mon choix se porte vers la recherche sans borne du consommateur vers plus de simplicité et de vrai. En témoigne le récent World Perfumery Congress [Cannes 06/2010] qui a prôné une approche globale de l’éco-conception des produits au développement de la chimie verte. De nombreux acteurs de l’industrie, dont JP. Agon, DG de L’Oréal, ont déclaré travailler « sur un sourcing responsable, respectueux de la biodiversité ».

    La mise en avant des matières naturelles issues de filières responsable est maintenant un incontournable des manifestations professionnelles, afin d’anticiper et de réagir face aux nouvelles normes législatives et aux demandes grandissantes de transparence des utilisateurs. Elargir la palette des ingrédients bio est une demande réelle, même si à l’heure actuelle concevoir un parfum entièrement bio pose un problème de rémanence. Cependant, aller vers une rationalisation des formules est une tendance forte pour toute l’industrie cosmétique. Les parfums Honoré des Prés [Christian David & Olivia Giacobetti] ont ainsi été les premiers à lancer, fin 2008, 5 extraits purs de nature certifiés Ecocert conçus à partir de 10 ingrédients vrais.

     

    Pour conclure, le retour à la création, à la personnalité, à la sincérité d’un parfum me semblent les valeurs porteuses d’un nouveau luxe de ces années. Le niveau d’information et de connaissance a explosé chez chacun d’entre nous grâce au net, pourquoi de pas le traduire davantage dans le parfum ? Sans tout démystifier, les consommateurs avertis reconsidéreront le parfum quand ils seront eux-mêmes considérés. Non comme de simple acheteurs, mais comme des amateurs ou connaisseurs, ayant leur mot à dire.

     

    Source : Pascale Brousse, www.trendsourcing.com  Blog : www.nouveaux-concepts.com

  • Business du futur orientés green...

    Les nouvelles opportunités de produits et services fait l’objet d’une étude du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-comptables avec une nouvelle édition disponible prochainement sur le site www.experts-comptables.fr Vous pourrez découvrir les 7 nouvelles tendances de société qui vont générer de nouveaux business à l’horizon 2011_2015.

     

    Green business tendances

    Source : Club développement durable du CSOEC, 2010

     

    Le développement durable, tout le monde connaît, au moins de nom.

    Mais se posent toujours les mêmes questions : que faire pour le développement durable ? Comment lutter contre le réchauffement climatique en tant que citoyen ? Comment l’intégrer dans une entreprise ? Quel secteur d’activité ? Quelle piste à explorer ? Quelles opportunités ?

    Le développement durable est certes un enjeu global, mais il faut également penser local si l’on souhaite que les actions menées aboutissent et concernent tout un chacun. Etant entendu que l’Homme aura une place privilégiée dans ces activités, que les handicapés seront intégrés…laissons la place aussi au « social ».

     

    Tous les secteurs d’activité concernés notamment par le Grenelle de l’Environnement peuvent être orientés développement durable :

    • Bâtiment, avec spécialisation dans le développement durable des différents corps de métier (peintre, maçon, charpentier, architecte…)
      • Rénovation et construction avec des matériaux naturels
      • Isolation par l’extérieur (exemple du système allemand), façades double peau
      • Maison passive (plus besoin de radiateurs, système de « recyclage de l’air »)
      • Maisons bioclimatiques
      • Maisons zéro-énergie
      • Ventilation double flux
      • Puits canadien
      • Toits et murs végétalisés
      • Nouvelles technologies dans la construction neuve avec intégration de travailleurs handicapés
      • Isolation en laine
      • Bio matériaux: paille lavande, tournesol, papier, fougères, chanvre
      • Tuiles solaires

     

    • Transport
      • Voitures électriques, solaires, avec le développement de bornes de recharges, dans les stations service ou grandes surfaces par exemple.
      • Transports en commun électriques, solaires…
      • Transport fluvial de marchandises ou personnes avec des bateaux solaires ou à énergie marémotrice
      • Développer des systèmes de transports collectifs : « taxi collectif » avec des véhicules électriques, solaires…
      • Pneus dans une nouvelle matière (minérale…)

     

    • Energie
      • Développement de fours solaires, de panneaux réfléchissant la lumière (alternatives moins onéreuses que le photovoltaïque)
      • Eoliennes individuelles
      • Diagnostics (recherché dans l’immobilier, pour le bâtiment…)
      • En développant des systèmes qui utilisent les marémotrices, vagues, biomasse…
      • Conversion de l’énergie émise lors d’un sport pratiqué en appartement : ex, vélo d’appartement : lors du pédalage, l’énergie dépensée est convertie en énergie qui peut servir aux différents appareils (bon pour la santé, économe et écologique !) : système de recharge de batteries ! idem pour d’autres appareils de sport.
      • Chargeurs solaires de portables, piles…
      • Système de réflecteurs des rayons solaires qui se répercutent sur plusieurs autres réflecteurs, pour alimenter une batterie qui se chargera ainsi en énergie cumulable et utilisable pour d’autres appareils
      • Grâce à des minis moulins qui s’adaptent à la sortie du récupérateur d’eau,
      • Réduction de la consommation d’énergie des ordinateurs très énergivores et de plus en plus nombreux (nouveaux composants, matériaux…ordinateurs avec des composants à capteurs solaires…)

     

    • Déchets
      • Composteurs (diminution de la quantité de déchets, permet un microcosme et terreau fertile réutilisable)
      • Recyclage des ampoules incandescentes, déchets électriques et électromagnétiques : fabrication de lustres, …
      • Détournement des déchets pour en faire de nouveaux objets : fauteuil, vaisselle, lustres (ampoules par exemple). Le tout peut être fait avec des matériaux qui deviennent mangeables
      • Compacteur d’appartement
      • Faire des « dépôts-vente » ou des magasins de trocs pour éviter de jeter
      • Création d’emballages qui pourraient se désagréger dans des composteurs, ou mangeables
      • Electricité et eau chaude produites à partir de la combustion de gaz méthane récupéré de déchets agricoles

     

    • Biodiversité
      • Développer le marché local (exemple : AMAP) avec création et gestion de mini-ferme où les habitants peuvent « louer » une petite parcelle de terre pour faire leur culture. Mise à disposition de produits bios pour l’entretien, ainsi que le matériel ; achats et échanges possible de graines en favorisant les espèces locales. Système de coopérative où chacun peut s’occuper de la parcelle de l’autre en cas d’absence, prêt de matériel…
      • Fermes « écologiques » : préservation de la biodiversité, sorte de marché local, création d’emplois (tissus, agriculture, …), communication envers la population (mélange d’éco-tourisme, commerce local)

     

    Développement des bi-monnaies : de nouveaux systèmes à inventer et mettre en place

     

    Développement de logiciels pour aider les entreprises (bilan carbone…)

     

    Tous les systèmes de capture du carbone (micro-organismes, circuits fermés…)

     

    Services à la personne (nourriture « bio », coiffeur qui récupère et tri ses déchets…)

     

    Tous les produits « bio » : cosmétiques, lutte contre les animaux indésirables, peintures…

    Matières premières plus naturelles : vêtements (laine des moutons locaux, chanvre ou maïs non utilisés dans les champs…).

    Stylos en matières recyclables (bambou, maïs..) avec des encres végétales (seiche, minéraux…) : possibilité de les manger à tout moment

     

    Organiser des réunions genre « tupperware » avec des astuces bio de grand-mère

     

    Eau : système de recyclage de l’eau de vaisselle ou du lave vaisselle : sorte de circuit fermé avec un système de contenant avec des bactéries

     

    Aménagements d’éco-quartiers : même la construction de bâtiment, les transports éco, la sauvegarde de la biodiversité (parcs…) et emploi de personnes handicapées.

    Crèche, écoles, bibliothèques écolos (gestion déchets, nourriture, produits d’entretien naturels...)

     

    Et la consommation quotidienne dans tout ça ?

     

    sDes préservatifs issus du commerce équitable : du latex naturel est récolté par des artisans payés sur la base du commerce équitable et l’exploitation forestière est labellisée FSC (gestion durable de la forêt)

    sDes chaussures en tiges et feuilles de céréales, beaucoup plus résistantes que le bambou (20% de résistance supplémentaire) : matière biodégradable et compostable rapidement (un peu plus de 2 mois).

    sDes vêtements, matières… teintes avec des pigments naturels et/ou fabriqués à partir de chanvre, bambou, soja, soie, fibres d’ananas, coton biologique, paille, écorces d’arbres…

    sDes téléphones portables en matières recyclables (coque de bambou, fibres de céréales, amidon de maïs…) et sans batterie (fonctionnement avec des boissons très sucrées, de l’eau avec quelques adjuvants…)

    sDes sacs, sacoches… à capteurs solaires qui permettent de recharger ordinateur, téléphone…

    sDes stylos rechargeables et qui fonctionnent avec des encres naturelles.

    sToutes sortes d’objets en matériau recyclé : vêtements, stylos, jetons, coupes-papier…

    sStylos biodégradables

    sMatériaux en matière bois : meubles, objets de décoration,…

    sLivres sur les bâtiments écolos, le photovoltaîque…

    sCheminées au bio-éthanol qui évitent les émissions de Co2 car elles n’utilisent pas de bois, pas de déperdition de chaleur, combustion écolo car il s’agit d’une énergie renouvelable, font de vraies flammes

    sTous les procédés qui réduisent les emballages ou du moins réalisent des emballages plus respectueux de l’environnement.

    sLes objets scolaires plus « bios » : colles, stylos, papier…

    sLes miroirs chauffants qui combinent élégance, économie d'énergie (réduction de 20%), performances et développement durable ! (technologie sous licence CNRS). Ces miroirs, grâce à l’action des infrarouges chassent l'humidité, diminuent les allergènes, suppriment les effets d'ambiance surchauffée et n'entraînent aucune condensation. C’est beau, écolo et pratique, on fonce !

    sDes ustensiles de cuisine « écolos » qui utilisent des matériaux respectueux de l’environnement tels que de nouveaux fonds anti-adhérent à base de céramique qui ne contient ni PTFE (polytétrafluoréthylène), ni métaux lourds ou matière toxique. On pense également à des fonds qui permettent une répartition de façon très homogène de la chaleur, ce qui évite les déperditions de chaleur et aide à une  cuisson uniforme des aliments. Pour ces ustensiles de cuisine, l’ergonomie est également importante : poignée plus haute et longue en inox qui ne chauffe pas… c’est bon pour la santé et pour la sécurité !

    sLa déco n’est pas en reste avec les éco-stickers. On connaît tous cette grande tendance du sticker, et bien les éco-stickers permettent d’associer des machines, ustensiles à des gestes utiles : comme la tortue sur la machine à laver pour penser qu’il vaut mieux attendre qu’une machine soit pleine pour économiser l’eau et aider à la préservation des espèces.

    sLes coutumes du mariage résident dans les habits des mariés et les alliances. Or l’or, les diamants…tout ça, ça n’a rien d’écolo ! Pourquoi ne pas privilégier les alliances en bois d’olivier, les habits en coton bios.

    sOn développe l’informatique, notre quasi outil de tous les jours. Des systèmes nous permettent maintenant de mettre rapidement nos ordis en veille d’un simple appui sur « l’écobouton » et de savoir la quantité de CO2 économisé.

    sNos vieux vêtements peuvent aussi connaître le recyclage et servir de base à de nouveaux vêtements, de quoi innover sa garde-robe tout en gardant ses habits fétiches !

    sTout le monde de bébé se met au bio ! Des produits de soins, de toilette, aux couches réutilisables en passant par les petits pots !

    sDu bambou, du bois, des galets…la nature nous offre tout ce qu’il faut pour faire de beaux objets originaux et écolos de déco ! Attention toutefois aux prélèvements interdits dans la nature, adressez-vous à votre commerçant local !

     


  • Les outils gratuits pour faire de la veille, surveiller les signaux faibles et les tendances, être à l'affût, faire de l'intelligence market, etc

    Documents partagés

    http://www.scribd.com

    http://www.slideshare.net/

     http://fr.calameo.com/

    Programmer une alerte sur des mots clés

    http://www.google.fr/alerts

    Rechercher avec un moteur de recherche généraliste

    http://www.exalead.com

    http://www.google.fr/

    Surveiller le micro-blogging

    http://search.twitter.com

    http://twitter.com/

    Méta-moteurs

    http://www.ixquick.com/fra

    Choisir parmi plusieurs moteurs

    http://www.browsys.com/finder

    Comparer les résultats de plusieurs moteurs sur une page

    http://twingine.com

    Classer les résultats par catégories

    http://www.yippy.com 

    Cartographier visuellement les résultats

    http://www.kartoo.com

    Utiliser les interfaces visuelles

    http://newsmap.jp

    Utiliser un wiki

    http://fr.wikipedia.org/wiki

    Rechercher des vidéos, des images

    http://video.google.fr

    http://www.dailymotion.com/fr

    http://www.youtube.com

    Rechercher des informations sur des entités nommées

    http://www.zoominfo.com

    Rechercher dans les archives

    http://www.archive.org

    Obtenir des informations sur un site Web

    http://www.faganfinder.com/urlinfo

    Analyser le contenu des pages Web

    https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/3999

    Personnaliser son moteur pour cibler les résultats

    http://www.google.fr/coop/cse

    Surveiller l'actualité depuis un portail

    http://www.Wikio.fr

    Surveiller la blogosphère et être alerté

    http://fr.wasalive.com

    Surveiller le buzz

    http://popurls.com

    Partages de signets

    http://delicious.com

    Gérer et filtrer ses flux RSS sur un lecteur installé

    http://www.geste.fr/alertinfo

    Utiliser un lecteur de flux rss

    http://www.google.com/reader

    Lire et classer ses flux sur un portail personnalisé en ligne

    http://www.netvibes.com

    Organiser la collecte en ligne

    http://www.crossfeeds.fr

    Surveiller les sites Web ne proposant pas de flux

    http://updatescanner.mozdev.org/fr/index.html

    Capturer le contenu du Web

    http://www.httrack.com/page/1/fr

    Générer des flux RSS à partir d'un moteur de recherche

    http://feedmysearch.com

    Générer des flux RSS à partir d'un Portail News

    http://news.webplanete.net 

    Organiser les flux RSS pour la diffusion

    http://www.xfruits.com/?lg=fr

    Répertoires de la presse en ligne

    http://www.allyoucanread.com

    Annuaires sectoriels

    http://www.indexa.fr

    Moteurs sectoriels

    http://www.usinenouvelle.com/web

    Annuaires de services du Web 2.0

    http://www.lamoooche.com

    Informations sur les sociétés françaises

    http://www.societe.com

    Informations sur les sociétés étrangères

    http://www.hoovers.com

    Informations sur les marques de produits

    http://www.visiobrand.com

    Informations sur les salons, les conférences ...

    http://www.forumexpo.fr

    Portails juridiques

    http://www.legifrance.com

    Moteurs juridiques

    http://www.lexisweb.com

    Portails d'informations technologique et scientifique

    http://www.bulletins-electroniques.com

    Moteurs de recherche technologique et scientifique

    http://www.scirus.com

    Bases de données de brevets

    http://fr.espacenet.com

    Moteurs de recherche de brevets

    http://www.google.com/patents

    Portails de bases de données

    http://dadi.univ-lyon1.fr

    Journalisme de liens

    http://www.aaaliens.com/tag/aaliens

  • Etre un entrepreneur socialement connecté

    Pour une utilisation professionnelle de Facebook et de Twitter

    Toutes les études le montrent, les réseaux sociaux sont là et pour longtemps

    Avec 1 milliard d'utilisateurs attendus pour 2012, la montée en puissance des réseaux sociaux sur Internet bouleverse les modes de communication et abolit la séparation entre sphères privée et publique, professionnelle et personnelle.

    Facebook, Twitter, YouTube ou blogs d’entreprises : plus de ¾ des grandes entreprises internationales en sont déjà adeptes, selon une étude réalisée par Burson-Marsteller. En effet, pas moins de 79 des 100 entreprises classées dans le magazine « Fortune » utilisent au moins l’un de ces réseaux sociaux pour interagir avec leurs parties prenantes !

    Du compte Twitter au blog d’entreprise, plus de la majorité des entreprises internationales ont franchi le pas des réseaux sociaux

    Ainsi :

    - 65% des entreprises interrogées « tweetent » au travers de comptes actifs sur Twitter ; et elles ne s’arrêtent pas là puisqu’elles alimentent simultanément en moyenne 4,2 comptes Twitter !
    - 54% sont adeptes de Facebook et disposent même en moyenne de 2,1 pages « Fan » chacune
    - 50% sont des YouTubers avec 1,6 compte YouTube en moyenne.
    - 33% bloguent et les blogueurs d’entreprise sont plus nombreux que l’on ne croit puisque chaque entreprise « gère » en moyenne 4,2 blogs.
    - Enfin, seules 20% des entreprises interrogées utilisent ces 4 types de réseaux sociaux simultanément.

    Avec en moyenne chaque semaine 27 tweets et 3,6 posts sur Facebook, les entreprises utilisent activement ces nouvelles formes de dialogue !

    Pourquoi un tel phénomène ?

    La réponse est que la société d’aujourd’hui fait face àla génération Y, c'est-à-dire les trentenaires, ceux qui ont été « nourris à la console de jeux » et Internet dans leur jeunesse et qui appartiennent désormais au monde de l’entreprise. Et qui en général, forcent progressivement leurs employeurs à faire appel à des outils modernes de communication. C’est ce que nous avons vécus lors de la dernière décennie avec la visioconférence, les chats… Aujourd’hui, c’est au tour des réseaux sociaux de faire leur entrée. Le phénomène est si fort que ces réseaux sociaux connaissent une croissance sans précédent. A tel point qu’ils sont devenus le premier canal de communication pour cette génération Y. Selon une étude de Morgan Stanley, l’utilisation brute de l’email a pour la première fois été dépassée fin 2009 par les outils de communication des réseaux sociaux. Il faut dire que certaines personnes (dont les plus jeunes) n’utilisent même plus leur compte email pour échanger avec leurs amis et connaissances. Facebook a depuis longtemps pris le pas et sa messagerie interne est « une sorte d’email ».

    Les entreprises doivent communiquer via ces réseaux

    Halte donc aux préjugés. Les comptes des entreprises, une fois créés, ne restent pas en berne, ils sont même activement gérés et régulièrement alimentés. Ayant pris toute la mesure du potentiel de ces nouveaux outils, les entreprises sont de plus en plus actives dans le domaine. Non seulement utilisés pour émettre des messages comme ce fut le cas à leurs prémices, les réseaux sociaux permettent aujourd’hui d’initier un véritable échange avec les différentes parties prenantes.

     

    L’étude Burson-Marsteller dévoile une fréquence d’activité élevée :

    - Les entreprises étudiées font 27 tweets par semaine, 3,6 posts sur Facebook, postent 10 nouvelles vidéos sur YouTube par mois et 7 posts sur leurs blogs.

    - 82% ont tweeté et 59% ont posté du contenu sur leur page « Fan » Facebook dans le

    courant de la semaine dernière.

    - 2/3 ont mis une vidéo sur YouTube et 1/3 a crée un post sur leur blog d’entreprise au cours du dernier mois.

    Preuve de l’impact des réseaux sociaux, chaque page « Fan » Facebook fédère près de 41 000

    fans. Les comptes Twitter d’entreprises sont eux, une porte d’entrée vers environ 1 500 followers. Enfin, les entreprises qui « tweetent » suivent en moyenne 731 followers. 38% d’entre elles répondent aux tweets qui leur sont adressés et 32% ont « retweeté » une information la semaine dernière.

    Pour optimiser leur présence sur les réseaux sociaux, les entreprises françaises doivent passer d’une information « descendante » à de réels échanges L’étude Burson-Marsteller souligne certaines disparités entre les entreprises des différents continents. Alors que les entreprises situées aux Etats-Unis et en Europe utilisent principalement Twitter (72% aux Etats Unis et 71% en Europe) et Facebook (69% et 52%) plutôt que les blogs d’entreprise (34% et 25%), les entreprises d’Asie Pacifique privilégient l’utilisation des blogs (50%) à Twitter (40%) et Facebook (40%). En France, les entreprises utilisent de plus en plus les réseaux sociaux mais beaucoup de leurs comptes Twitter sont limités à une “poussée” d’informations (alimentées par le site internet de l’entreprise, les annonces des ressources humaines, les résultats des sponsoring sportifs). Force est de constater qu’au niveau de l’interaction avec les parties prenantes, des progrès restent encore à faire.

    Comment éviter les pièges ?

    Si l’on n’y prend pas garde, les réseaux sociaux sont une porte ouverte au monde et  bien des utilisateurs ne prennent pas garde au fait qu’il sera quasiment impossible d’effacer des commentaires désobligeants ou des photos quelque peu compromettantes, même si le compte est fermé. A ce titre, certaines sociétés de service sont en train de naître afin d’effacer toute trace « électronique » de certaines personnes qui souhaitent soit « redorer leur blason », soit se faire oublier. Cela sera exactement identique pour l’entreprise qui communique par les réseaux sociaux. Il y a donc des impératifs à mettre en œuvre comme par exemple, régler les paramètres de confidentialité. Facebook propose une page spécifique sur son site dans ce domaine, à destination des entreprises.

    Attention également au fait que l’entreprise s’expose à des avis et des critiques. Il est donc préférable d’assurer une présence sur ces réseaux sociaux lorsque tout va bien. Quitte à faire appel à ces canaux en période de crise pour communiquer. Pourquoi ? L’univers des réseaux sociaux étant celui des « amis », de la sphère privée ou professionnelle, 90% des personnes font confiance à des recommandations d'amis, 70% à des recommandations d'inconnus (via des forums ou des blogs). En comparaison, seuls 42% font confiance àla publicité... Ilapparaît donc important de surveiller sa réputation et celle de ses produits, de ses services, sur Internet et de vérifier que son image est en cohérence avec la stratégie de marque et ce, grâce à une veille régulière.

    Les réseaux sociaux font aujourd’hui partie intégrante du monde dela communication. Bienmaîtrisés, ils sont un vecteur d’image phénoménal. Mal gérés, ils peuvent faire basculer en quelques jours, la réputation d’une entreprise.

     

    10 erreurs fréquentes sur les réseaux sociaux

    De plus en plus d’entreprises sont à l’aise sur les réseaux sociaux et de plus en plus estiment que le phénomène est trop important pour ne pas s’y essayer. La maturité de ce média est bien loin d’être atteinte et les erreurs sont encore très fréquentes. Malheureusement, certains répètent même leurs erreurs de façon assez récurrente.

    1) Suivre trop de monde

    Les réseaux sociaux s’appellent “sociaux” pour une raison, mais il n’y a rien de social dans le fait d’ajouter tout le monde et n’importe qui, spécialement dans un laps de temps assez court. Le succès dans les médias sociaux est le même que dans le marketing, les ventes et les relations presse: les objectifs sont atteints un par un.

    2) Utiliser tous les services existants

    Il ne faut pas se disperser, bien qu’il soit difficile de ne pas le faire lorsque vous essayez d’être présent sur toutes les plateformes existantes. Raison pour laquelle il est plus simple de définir en amont quels sont les réseaux sociaux les plus importants et de se concentrer sur ceux-là, le temps d’établir votre présence.

    3) Quitter le train en marche

    Il est facile et simple de se lancer sur les réseaux sociaux, mais il faut perdurer. Ce n’est pas un sprint, mais un marathon. Les entreprises qui ne sont pas prêtes pour un travail sur le long terme sont susceptibles d’abandonner. C’est généralement mal vu; car vous aurez commencé à créer une communauté pour l’abandonner par la suite.

    4) Oublier de former vos employés

    L’attitude de vos salariés sur les réseaux sociaux peut avoir un énorme impact sur la réputation de votre société ou de votre marque. Pour les entreprises qui souhaitent s’impliquer dans les réseaux sociaux, définir une charte d’utilisation et conseiller vos salariés sur les méthodes à utiliser est la meilleure façon d’aider votre marque à acquérir une bonne réputation.

    5) Laisser les derniers arrivés ou les moins qualifiés gérer vos profils

    Qui doit être en charge de votre image dans les réseaux sociaux ? Le nouveau salarié qui a rejoint Facebook en 2004 et qui a 5 000 followers sur Twitter semble être un choix judicieux, ou pas ! Votre e-réputation est bien trop importante pour la laisser entre les mains d’un nouveau, inexpérimenté qui n’aura aucune connaissance des détails qui ont fait le succès de votre entreprise.

    6) Prétendre que les réseaux sociaux sont gratuits

    S’inscrire sur Twitter et créer une page Facebook, par exemple, ne vous couteront pas d’argent, mais bien gérer ces comptes ne se fait pas par magie. Les réseaux sociaux demandent du temps et parfois quelques ressources de l’entreprise. Une entreprise ne peut pas se permettre de sous évaluer ces coûts lorsqu’elle prévoit de se lancer dans les réseaux sociaux. En 2010, Pepsi a renoncé au Superbowl pour consacrer son budget de 20 millions de dollars aux réseaux sociaux.

    7) Publier, puis réfléchir

    Dans l’univers des réseaux sociaux, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Malheureusement, la notion de temps réel des réseaux sociaux incite la politique du “je publie, puis je réfléchis”. Les entreprises ont trop à perdre et doivent absolument s’assurer de la véracité, de l’honnêteté et de la cohérence (avec l’image de l’entreprise) de ce qu’elles publient. Parfois, il vaut mieux ne rien publier. De plus, des propos diffamatoires peuvent être sanctionnés par la justice.

    8) Ignorer les analyses

    Etre présent sur les réseaux sociaux, c’est une forme d’expérimentation. Mais ceci implique aussi que vous devez analyser les retours de vos actions. Ceci est primordial, notamment sur les réseaux sociaux, qui peuvent avoir une influence considérable sur votre image et votre succès.

    9) Penser qu’il n’est pas possible d’estimer le ROI

    Les trois lettres R-O-I font souvent grincer des dents les promoteurs des médias sociaux et les sceptiques. Nombreuses sont les entreprises qui pensent qu’être présent sur les réseaux sociaux est très important mais considèrent qu’il n’est pas possible d’estimer la valeur ajoutée par les réseaux sociaux. C’est une erreur. Toutes les actions sur les réseaux sociaux peuvent être évaluées et ainsi permettre de calculer à la fois leur influence sur les activités commerciales et la création de valeur de la marque.

    10) Conquérir le monde

    Les médias sociaux peuvent être très utiles pour une marque ou une entreprise, mais ils ont leurs limites. Par exemple, ils ne génèreront pas forcément des ventes mais augmenteront la confiance de vos clients et créeront du buzz. Obtenir le meilleur des réseaux sociaux vous demandera tout de même d’être réaliste dans vos attentes.

  • Les 100 Technologies à suivre

    Au menu du futur...

    1. 3D portative
    2. Agenda partagé
    3. Alimentation électrique sans fil
    4. Android
    5. Application iphone pour la relation client ou de la gestion
    6. Applications Acrobat [utilisations avancées notamment pour formulaires]
    7. Applications pour mobiles
    8. Applications Saas
    9. Avatars
    10. Blog du cabinet
    11. Blue ray
    12. Bureau virtuel
    13. Caméra Wifi de surveillance
    14. Carnet d'adresses partagé
    15. Cartes 3G
    16. Cartographie / mapping de l'information
    17. Chat
    18. Claviers virtuels
    19. Coffre fort électronique
    20. Création de communauté d'utilisateur autour de l’entreprise [community management]
    21. CRM
    22. Crowdsourcing
    23. Data center
    24. Dématérialisation des données
    25. Doubles écrans
    26. Ebook
    27. Echanges de données informatiques
    28. Ecrans 3D
    29. Ecrans publicitaires pour les salles d'attente [wait marketing ]
    30. Ecrans tactiles
    31. EDI
    32. E-fax
    33. E-learning pour former ses salariés
    34. E-reputation
    35. Erp small Business
    36. Exploitation des données des banques
    37. Flash code
    38. Forums
    39. Géo information
    40. Géo localisation
    41. Google Apps
    42. Green tech
    43. Imprimante 3D
    44. Internet des objets
    45. Intranet
    46. Ipad
    47. Logiciel de mindmapping pour prendre des notes ou faire des rapports
    48. Logiciel pour s'assurer de la présence d'un collaborateur ou d'un client
    49. Logiciels libres [type open office]
    50. Lunettes 3D
    51. M commerce
    52. Marketing on demand [social marketing]
    53. Marketing viral
    54. Médias de partage de vidéos, de documents, etc
    55. Mémoire flash
    56. Messagerie instantanée
    57. Messagerie instantanée multi-interlocuteurs
    58. Micro bloging [ex : twitter]
    59. Mini-tablette numérique ou mini pc ou netbook ou booklet
    60. Mini caméra HD en vue de présenter sous forme de vidéo les comptes du client [et pourquoi pas avec une webcam HD]
    61. Objets intelligents communicants
    62. Outils collaboratifs
    63. Outils de coordination [gestion de projet / workflow]
    64. Outils de mobilité
    65. Outils de prise en main d'ordinateur à distance
    66. Outils de Veille sémantique
    67. Outils de veille sur internet
    68. Papier électronique
    69. Pico projecteurs [Mini barco pour présentation ppt à un client]
    70. Plate forme projet pour faire travailler plusieurs prestataires sur le même client
    71. Podcast [pour s'informer ou se former sur un sujet]
    72. Projecteur interactif
    73. Réalité augmentée
    74. Recherche approfondie sur internet [techniques approfondies]
    75. Reconnaissance biométrique pour sécuriser accès locaux ou ordinateur
    76. Reconnaissance vocale
    77. Réseau privé virtuel [VPN] intégré
    78. Réseaux sociaux
    79. RFID
    80. Robotique
    81. Scanner
    82. Serious game pour former ses collaborateurs
    83. Serveurs externes
    84. Serveurs privés à clé USB
    85. Services financiers en ligne
    86. Signature électronique
    87. Site internet interactif
    88. Skype [et en option la version skype HD]
    89. Smartphone
    90. Social Computing
    91. Souris sans fil à reconnaissance de geste
    92. Stockage online
    93. Stylo électronique [reconnaissance optique]
    94. Systèmes d'information externalisés sur des plate formes libres [type FB]
    95. Tablet pc
    96. Tablettes multimedia [ipad, produit hp, etc]
    97. Télé présence
    98. Traduction automatique
    99. Univers virtuel [ex: second life]
    100. Vidéo conférence avec clients ou collaborateurs
    101. Voiture connectée [pour les travailleurs mobiles]
    102. Voix sur IP
    103. Web 3.0 / 4.0 / 5.0
    104. Web mobile
    105. Webconférence : partage d'applications, de documents, chat, messagerie instantanée, tableau blanc virtuel.
    106. Wiki
    107. XBRL

     

     

  • Les 12 technologies du futur à surveiller à l’horizon 2015

    PROSPECTIVES TECHNO...

    1] L’Imprimante 3D

    L'impression 3D est une technique de prototypage rapide récente. Issue du MIT [Massachusetts Institute of Technology], elle permet de produire un objet réel à partir d'un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée. Le principe est donc assez proche de celui d'une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d'ailleurs identiques aux imprimantes de bureau. C'est l'empilement de ces couches qui crée un volume.

    D’ici une dizaine d’années, ce type de produit sera généralisé au sein des entreprises au même titre que nous disposons aujourd’hui d’une imprimante papier, ou dans les locaux où se trouveront les collaborateurs des entreprises. Dans le secteur médical de l’orthopédie, les ingénieurs pourront fabriquer à la demande et en quelques minutes, des prothèses personnalisées. Dans le secteur du bâtiment, les particuliers pourront dessiner leur maison avec leur ordinateur, envoyer le document à une entreprise spécialisée qui avec une imprimante 3D, pourra construire les murs, des éléments de cuisine, de salle de bain, du garage… et envoyer les éléments en kit vers l’acheteur.

    Pour le décor de votre maison, il sera possible « d’imprimer » des meubles, des accessoires de mode, des boitiers, des bijoux, des sacs à main…..Certains imaginent même pouvoir imprimer en 3D des pièces de carrosserie pour les voitures.

    L’imprimante 3D n’est pas une utopie. Elle pourrait très bien permettre la mise en place de mini usines de fabrication et travailler différentes matières comme le plastique ou le métal.

     

    2] L’Internet des objets

     

    Vinton Cerf, co-inventeur du protocole TCP/IP et considéré comme l’un des pères fondateurs d’Internet, a dit la chose suivante: « On dit qu’une année dans le secteur internet équivaut à une année canine, soit sept ans pour une personne normale. En d’autres mots, l’évolution est rapide, très rapide. ».

    Dans les années 2000, Internet s’est étendu à la surface du globe, atteignant 1,59 milliards d’individus connectés en mars 2009. Suivant l’avènement de l’ère de l’information, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication [NTIC] ont façonné une société d’un genre nouveau qui ne cesse de surprendre par sa capacité à évoluer sans cesse. On en est au point où il devient parfois difficile d’y retrouver parmi la déferlante de données auxquelles nous sommes confrontés chaque jour.

     

    Entre 2010 et 2020, la toile doit se préparer à recevoir un nouveau type d’utilisateurs qui va débarquer en nombre : les objets inanimés. L’Internet des Objets, dont la venue a été prophétisée à la fin du siècle dernier, s’apprête à devenir une réalité et à terme c’est toute notre vie quotidienne qui promet d’être changée par la venue de ces nouvelles technologies. Communiquer et générer du contenu via internet ne sera bientôt plus réservé uniquement aux individus équipés d’ordinateurs, de plus en plus d’éléments de notre environnement seront aptes à faire la même chose.

     

    Des objets qui communiquent entre eux, se comprennent et agissent de concert pour simplifier toujours un peu plus la vie de leur propriétaire : l’idée a un potentiel énorme. Le champ des possibilités est vaste et de nombreuses portes devraient s’ouvrir vers des progrès dans des domaines tels que la domotique, la mobilité ou les pharmaceutiques. Qu’on appelle cela Informatique Ubiquitaire, Intelligence Ambiante ou Internet des Objets, on n’a pas fini d’entendre parler de ces nouvelles technologies qui ne tarderont pas à connaître leur heure de gloire.

     

    On parle rarement d’Internet des Objets sans mentionner les puces RFID [Radio Frequency IDentification, radio-étiquettes en Français] au point que pour beaucoup, l’Internet des Objets n’est que le déploiement de ces marqueurs à l’intégralité des objets qui nous entourent. Ce n’est pas tout à fait faux, mais en réalité c’est encore bien plus simple que ça : il s’agit simplement d’attacher à chaque objet une étiquette qui contienne son « identité », un code qui le définisse sans ambiguïté.

     

    Cette idée n’est pas sans rappeler celle du code-barres, et pour cause, l’Internet des Objets n’est qu’une évolution du code UPC [Universal Product Code] inventé par George Laurer en 1970. Là où le code-barres ne permettait que de différencier les différents produits [toutes les cafetières de modèle Y de la marque X sont étiquetées de la même manière], on cherche maintenant à pouvoir identifier chaque article individuellement [chaque cafetière est porteuse d’un code unique qui la différencie de toutes les cafetières identiques].

     

    Autre nouveauté, la vie de l’étiquette ne s’arrête plus à la sortie du réseau de distribution. Jusqu’à présent, avec les techniques d’étiquetage dites « classiques », on peut suivre un lot depuis le fabricant jusqu’au point de vente dans le meilleur des cas. A en croire Lara Srivastava de l’International Telecommunication Union, l’Internet des Objets c’est un monde dans lequel à terme il sera possible d’étiqueter et de retrouver n’importe quel objet sur Terre. Identifié de manière unique par un marqueur [tag] qu’il conservera tout au long de son cycle de vie, on peut alors accéder très facilement à l’information le concernant.

     

    Distribution, agro-alimentaire, logistique, industrie pharmaceutique, santé, domotique, maisons intelligentes, transports, tous ces secteurs sont ou seront touchés par l’Internet des Objets, tout comme notre vie quotidienne le sera tout autant.

     

    3] Les murs intelligents

     

    Les murs intelligents peuvent prendre plusieurs formes. L’un d’entre eux est que cette surface se transforme en un gigantesque écran multifonctions. Tout comme dans le film Total Recall, ce type de mur peut afficher la télévision, un paysage, un papier peint, des données informatiques, de la visioconférence…. Il peut même être truffé de capteurs pour diriger des robots nettoyeurs dans les entreprises, des robots transporteurs du courrier ou transporteurs de médicaments.

     

    A titre d’exemple, le Touchwall de la société Schematic, est un mur tactile géant à la fois multitouch, multi-utilisateurs et intelligent. Il reconnaît ses utilisateurs grâce à des badges RFID et leur propose un espace de travail personnalisé. L’écran est capable aussi d’afficher des cartes 3D et de proposer l’accès à un réseau social sur lequel les utilisateurs peuvent laisser des messages. Son intérêt majeur est sa capacité multi-utilisateurs permettant aux gens de travailler les uns à côté des autres et de partager des informations.

    Dans un autre domaine, les murs intelligents extérieurs seront capables de détecter des changements de chaleur et d’adapter le chauffage ou la climatisation en fonction des besoins.

    Certains ingénieurs, notamment du Strate College, travaillent sur des murs nanotechnologiques. De microscopiques robots permettront d’ici 10 à 20 ans, de pouvoir concevoir son espace de travail ou de vie, à partir de murs « lisses ». En tirant sur une petite zone du mur avec les mains, elle se transforme en robinet. En « dessinant » et « tirant » une autre zone, elle devient un évier. Imaginons le fait de pouvoir créer son bureau de la même manière pour une table, un fauteuil, une lampe….

     

    4] Les interfaces gestuelles

     

    Dans le monde de demain, les souris et autres manettes de jeux ou de commandes auront disparues, soit pour devenir vocales, soit pour être remplacé par des interfaces gestuelles. Si cette méthode est apparue dans le secteur du jeu depuis quelques années, elle tend à se généraliser tous les fabricants de console de jeu, avec notamment la Kinect de Microsoft.

    Déjà, deux membres du MIT, Pranav Mistry et Patty Maes, les mêmes qui ont mis au point 6th Sense, ont développé la souris invisible, la Mouseless, qui supprime cette exigence d'avoir une souris physique reliée à un ordinateur, tout en fournissant encore cette interaction intuitive qui nous sont familier. Mouseless se compose d’un faisceau laser infrarouge [IR] [surmonté d’un capuchon] et d’une caméra infrarouge. Les deux éléments sont embarqués sur l'ordinateur. Le module laser est modifié avec un capuchon de telle sorte qu'il balaie un plan avec ses infrarouges juste au-dessus de la surface de l'ordinateur sur lequel il se trouve. L’utilisateur forme un creux avec sa main [paume vers le bas] comme si une souris physique était présente en dessous, et le rayon laser illumine la main qui est en contact avec la surface. La caméra infrarouge détecte ces « taches » lumineuses IR en utilisant la vision par ordinateur. Le changement de la position et la disposition des taches sont interprétés comme le mouvement du curseur d’une souris et ses clics. Lorsque l'utilisateur déplace sa main, le curseur se déplace sur l'écran en conséquence. Lorsque l'utilisateur clique sur son index, la taille de la tache [donc de couleur] change et la caméra reconnaît le clic de souris correspondant.
    Les téléphones mobiles sont aujourd’hui capables d’être commandés par des gestes. Ce qui permet les produits développés par la société eyeSight Mobile Technologies, notamment ses solutions d’interfaçage de gestes. Elles permettent de contrôler des appareils mobiles en faisant appel à la partie caméra, à un traitement d’image en temps réel et des algorithmes de vision. Sous peu, tout notre environnement sera capable d’interpréter nos gestes.

    Ce qui permettra à une tranche de la population de profiter également de l’informatique. En effet, des ingénieurs de l’Université de Washington en 2010, ont développé le premier appareil capable de transmettre le langage des signes américains via des réseaux téléphoniques cellulaires avec un téléphone mobile. Cet outil complète le test initial sur le terrain des participants du programme d’été de cette université pour les étudiants sourds et malentendants. L'équipe MobileASL a travaillé afin d’optimiser les signaux vidéo compressés pour la langue des signes. En augmentant la qualité d'image autour du visage et des mains, les chercheurs ont réussir à réduire le débit de données jusqu'à 30 ko/s tout en délivrant une langue des signes intelligible. MobileASL utilise également la détection de mouvement pour déterminer si une personne signe ou pas, afin de prolonger la durée de la batterie du téléphone lors de l'utilisation vidéo.

     

    5] L’informatique contextuelle

     

    Des petits appareils portatifs toujours connectés et équipés de capteurs de faible puissance pourraient être le signe d'une nouvelle classe de gadgets contextuels qui seraient plus comme des compagnons personnels. De tels appareils pourraient anticiper nos humeurs, être au courant de nos sentiments et faire des suggestions sur eux.
    "L'informatique contextuelle est en passe de changer fondamentalement la façon dont nous interagissons avec nos appareils", a déclaré Justin Rattner, CTO d'Intel.
    "Les appareils du futur apprendront davantage sur nous, notre journée, où nous sommes et où nous voulons aller. Ils sauront même qui vous aime et ne vous aime pas"
    L'informatique sensible au contexte est différente des simples applications à base de capteurs que nous voyons sur les smartphones d'aujourd'hui. Par exemple, les consommateurs peuvent utiliser une application et rechercher des restaurants en fonction de leur proximité, de leur cuisine et de leur prix. Un dispositif sensible au contexte aurait une fonction similaire qui saura quels restaurants que vous avez choisi dans le passé, comment vous avez aimé la nourriture et fera des suggestions de restaurants à proximité en fonction de ces préférences. En outre, il serait intégré dans les cartes et d'autres programmes dans l'appareil.

    Les chercheurs travaillent depuis deux décennies à ce que les ordinateurs soient plus en harmonie avec leurs utilisateurs. Cela signifie que les ordinateurs puissent ressentir et réagir à leur environnement. Ceci fait, de tels dispositifs seraient tellement synchroniser avec leurs propriétaires que le premier serait le prolongement naturel du second.
    Il existe déjà une télécommande de télévision capable d’apprendre les programmes préférés de l’utilisateur en «décelant » les choix de son utilisateur. Par la suite, le simple fait de toucher cette télécommande commandera l’ouverture de tels programmes de télévision.

    Intel s'intéresse à l'informatique contextuelle. Après le Gartner, qui prédit depuis plusieurs mois l'avènement proche de l'informatique contextuelle, Intel prend maintenant le relais, avec quelques démonstrations concrètes à l'appui. Pour mémoire, l'informatique contextuelle est une vision des technologies futures qui s'adapteront automatiquement au contexte de l'utilisateur, qu'il s'agisse de contexte "physique" [localisation fournies par GPS, mouvement détecté par des accéléromètres, image de l'environnement capturé par un appareil photo...] ou "logique" [habitudes de navigation sur le web, réseau d'amis et de connaissances, agenda...].
    Pour le constructeur, il s'agit d'une immense opportunité de développer les usages de ses gammes de capteurs et de processeurs, les premiers permettant de capturer le contexte ["physique"] et les seconds de l'analyser et de l'exploiter. Mais les chercheurs d'Intel s'intéressent également à la manière d'intégrer le contexte "logique" dans le corpus d'informations disponible ainsi qu'aux modèles pertinents de personnalisation de l'expérience utilisateur [comment et jusqu'à quel point le contexte peut influer sur le fonctionnement d'une application]. Sans oublier de prendre en compte les comportements et les préférences des consommateurs, afin de s'assurer de l'acceptabilité des solutions qui pourront être proposées.
    Convaincu que le contexte est une clé de l'informatique du futur, Intel a présenté quelques prototypes issus de ses réflexions, parmi lesquels un assistant personnel de voyage, développé avec Fodor, qui prend en compte les préférences du vacancier, sa position, ce qu'il a déjà fait, son agenda... pour recommander sa prochaine activité.
    Pour les banques [et autres entreprises], ces idées peuvent sembler un peu futuristes mais l'exemple des applications exploitant la géolocalisation montre bien que l'adoption peut être extrêmement rapide, ouvrant des opportunités aux acteurs les plus innovants. La recommandation que l'on peut faire est donc de se préparer, comme, il y a quelques années, lorsque Gartner conseillait aux entreprises de prévoir les informations de géolocalisation dans leurs modèles de données, même si elles n'étaient pas exploitées immédiatement. Cette préparation devra également prendre en compte les attentes des consommateurs et identifier les frontières à ne pas franchir pour éviter les réactions de rejet.

     

    6] Le Smart Grid

     

    Le nouveau rapport du Forum Economique Mondial identifie les réseaux électriques intelligents comme la clé pour une économie plus verte. Le Smart Grid ou le réseau électrique intelligent est devenu un vecteur essentiel pour une économie à faible émission de carbone et une réponse à une demande d’énergie de plus en plus forte. Aujourd'hui, 40% de l'énergie est consommée pour générer de l'électricité, et pourtant, les systèmes électriques sont basés sur des technologies qui sont plus de 50 ans. Les réseaux électriques obsolètes d'aujourd'hui exigent des réseaux intelligents, c'est-à-dire une mise à niveau dramatique afin d’être en mesure de soutenir les besoins en énergie du 21ème siècle. Les gouvernements ont commencé à reconnaître l'importance des réseaux intelligents en tant que catalyseur pour un ensemble de technologies à faible émission de carbone et voient de plus en plus les réseaux intelligents comme un investissement dans une infrastructure stratégique. Au cours de la dernière année, la Chine a elle-seule, dépensé 7,3 milliards de dollars pour le développement d’un réseau électrique intelligent, tandis que les États-Unis ont investi 4,5 milliards de dollars dans un plan de relance budgétaire dédié aux activités de réseau intelligent. En conséquence, un nombre croissant de projets pilotes pour la mise en œuvre de réseaux électriques intelligents sont en cours dans le monde.

    Au Japon, le déploiement de ces réseaux intelligents capables de réguler automatiquement la distribution d’électricité, est considéré par le gouvernement japonais comme une des actions essentielles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays. En introduisant des outils issus des technologies de l’information à tous les niveaux du réseau, il devient possible de maîtriser la consommation électrique de chaque appareil. Cette volonté se traduit au niveau industriel par le développement de "smart meters" [compteurs intelligents] et d’autres dispositifs permettant de mesurer la consommation en temps réel. Dernièrement, Fujitsu a dévoilé une rampe multiprise capable de mesurer la consommation de chacun des appareils qui y sont branchés. Les "smart grids" devraient également permettre une meilleure intégration des petites unités de production d’électricité dont le nombre va grandissant avec le déploiement accéléré des systèmes photovoltaïques et des piles à combustible dans les maisons et les entreprises. Ces réseaux intelligents ne peuvent être construits sans la coordination des différents acteurs au niveau national, et même international. Aussi le gouvernement japonais a-t-il annoncé récemment un certain nombre d’actions allant dans ce sens. Le 8 avril 2010, le METI a annoncé le lancement prochain de quatre projets de tests grandeur nature des réseaux "smart grid". Il a sélectionné quatre sites parmi vingt candidats : la ville de Yokohama [Kanagawa], la ville de Toyota [Aichi], la ville de Kita-Kyushu [Fukuoka] et Kansai Science City, un pôle de recherche qui s’étend sur les départements de Kyoto, Osaka et Nara.

    La France qui est le 8è investisseur mondial dans ce secteur, avec 250 millions d’euros d'investissements prévus, avance pas à pas dans le smartgrid : alors que ERDF installe les premiers compteurs électriques communicants Linky, à Lyon et en Indre-et-Loire, et que EDF travaille sur un test de maîtrise de l'énergie en Bretagne via sa filiale Edelia, une autre expérimentation, baptisée Premio et initiée par le pôle de compétitivité Capénergies, va entrer en phase d'expérimentation fin juin à Lambesc [Bouches-du-Rhône] pour une durée d'un an. Objectif : étudier le pilotage des ressources et des besoins en énergie sur le réseau d'une collectivité.

     

    7] Les Cleantechs

     

    Une étude récente en 2010 du CleanTech Group et du cabinet Deloitte fait état d’un impressionnant retournement de situation de l’investissement du capital risque dans le secteur des technologies propres. Au premier trimestre 2010 on assiste à un nombre record de tours de table réalisés par les entreprises auprès d’investisseurs du type capital risque dans ce domaine dans le monde, avec 81% de ce résultat pour l’Amérique du Nord à elle seule, et plus particulièrement la Californie et l’Oregon totalisant à eux deux plus d’un milliard de dollars d’investissement.

    Cela contraste beaucoup avec l’état d’esprit apparent du secteur : tous les yeux étaient tournés en ce début d’année vers le solaire dont les investissements en 2009 avaient faibli par rapport à l’année précédente de 64%. En fait, c’est le secteur des transports qui a réalisé la plus belle envolée en Californie avec 520 millions de dollars investis, notamment grâce à la performance de Better Place [350 millions d’investissements].

    Better Place est une startup Americano-Israélienne, dirigée par Shai Agassi, un ancien de SAP, qui se positionne sur le secteur des véhicules particuliers électriques et dont la particularité est de développer l’infrastructure des stations de recharge où les voitures peuvent directement changer leur batterie plutôt que d’attendre le temps de la recharge. Cette entreprise collabore notamment avec Renault-Nissan qui lui fournit les véhicules électriques.

    Le deuxième plus bel investissement du secteur est fait chez Fisker Automotives, constructeur de voitures électriques sur le segment du très haut de gamme, avec tout de même 140 millions de dollars. Fisker se positionne sur un marché similaire à celui de Tesla Motors, en adoptant une stratégie de communication beaucoup plus discrète que cette dernière.

    A ce propos il est important de rappeler que Tesla a récemment sécurisé un prêt de 465 millions de dollars auprès du Département de l’énergie pour la construction d’une usine supplémentaire.

    Ce prêt du gouvernement américain avait été fait selon Steven Chu, ancien directeur du Lawrence Berkeley National Lab [LBNL] et actuel Secrétaire américain à l’énergie, dans le but de soutenir le développement du transport électrique et du même coup de réduire la dépendance des Etats-Unis à l’égard du pétrole. Il reste à noter Coda Automotive, qui récupère 30 millions de dollars d’investissements pour ses batteries et véhicules électriques et Coulomb Technologies [14 millions], qui développe des stations de chargement pour véhicules électriques.

    On peut en conclure sur le transport que les sociétés d’investissement sont en train de prendre confiance et d’emboîter le pas au gouvernement. Dès lors, on doit s’attendre à une accélération des développements et, enfin, à la création de nombreux emplois dans ce secteur. Le secteur du solaire n’est pas en reste avec 322 millions de dollars investis au premier trimestre dans le monde dont plus d’un quart en Californie et Oregon : SpectraWatt, basée en Oregon, a sécurisé plus de 40 millions de dollars d’investissements pour ses développements sur les cellules photovoltaïques en silicone polycristallin.

    C’est aussi la somme récupérée par Enphase Energy pour développer ses micro-invertisseurs pour panneaux solaires. Le troisième secteur, celui de l’Efficacité Energétique, totalise 220 millions investis, notamment sur des sociétés développant des diodes électroluminescentes dans d’autres régions du monde.

    A contrario, il est intéressant de noter l’absence d’acteurs californiens dans le stockage énergétique, les bios fuels et les smart grids. Il faut relativiser pour les smart grids car Silver Springs Network avait pour sa part terminé l’année sur un tour de table à 100 millions de dollars. Et Amyris, dans les bio-fuels, vient tout juste de sécuriser 47 millions de dollars de capital risque.

    En ce qui concerne en revanche le stockage, il est possible que ce secteur apparaisse encore aux yeux des investisseurs comme difficile et risqué, et c’est sans doute pour cela qu’un grand nombre de projets sur ce sujet sont financés par l’Advanced Reseach Project Agency - Energy [ARPA-E], agence créée par le DoE en 2007 pour financer le développement de technologies risquées à fort retour sur investissement [’’high risk - high reward’’].

    Avec 70% de l’investissement américain dans le clean-tech et 55% de l’investissement mondial, la cote ouest des Etats-Unis conforte sa position de leader dans ce domaine pour le financement de type capital risque. Par comparaison, cette région a reçu ce trimestre plus de 4 fois les investissements réalisés en Europe et en Israël confondus, et plus de 15 fois ceux de la Chine.

     

    8] La e-santé

     

    En matière de santé, il faut bien le reconnaître, nous sommes les mieux protégés au monde et notre médecine est l’une des plus performantes. Mais, en contrepartie, cela coûte cher et la France comporte quelques « zones désertiques thérapeutiques », notamment dans nos campagnes. Oui, mais le réseau téléphonique filaire et cellulaire couvre tout l’Hexagone, donc Internet aussi, et l’électronique fait des bonds spectaculaires en matière de miniaturisation. Résultat : la e-Santé ou la télémédecine est en train de se développer. Et les domaines sont vastes comme par exemple, la téléprescription qui permet la dématérialisation des prescriptions médicales et évite ainsi des déplacements inutiles, ou encore la télévigilance. Elle consiste à surveiller à distance des personnes grâce à des capteurs qui détectent positions, comportements, fonctionnement des organes vitaux et même géolocalisation.

    A titre d’exemple, un projet pilote est en cours au Centre Hospitalier de Moulins-Yzeure, suite à un accord entre Orange et Intel. L’objectif est de mettre en place un système de télésanté pour accompagner et améliorer la prise en charge des patients souffrant d’insuffisance respiratoire chronique depuis l’hospitalisation jusqu’au suivi à domicile. Son ambition est d’être reproductible et de démontrer le principe, notamment grâce à la mise en œuvre d’un dispositif de suivi médical à domicile de type Intel® Health Guide. Ce dernier, ou son équivalent, que nous pourrions très bien avoir à la maison d’ici 2015, relie les patients et l’équipe soignante via une liaison de type câble, ADSL, sans fil ou simple ligne RTC. Les prestataires de santé peuvent consulter et collecter des données à distance. Et les patients, prendre leur tension, effectuer des visioconférences avec leurs médecins…, être donc rassurés sans se déplacer. Mais la e-Santé va plus loin encore. La mise en place d’un réseau à très haut débit a révolutionné le fonctionnement de la médecine dans la région des Pays de Loire. Par exemple, grâce à l’interconnexion entre 7 CHUs [Centre Hospitaliers Universitaires] avec 6 CHs [Centre Hospitalier], plus de 850 heures de visioconférence mensuelles permettent à des médecins de différentes spécialités, répartis sur le Grand Ouest, de se réunir 2 fois par mois, via une «table virtuelle ». Le but ? S’entendre sur des stratégies thérapeutiques de cancérologie pour des patients. Résultat : cette pratique est aujourd’hui reconnue par l’Institut National du Cancer [INCA] qui considère qu’elle devrait être dupliquée dans tout l’hexagone.

    D’un autre côté, grâce au SITE [Syndicat Interhospitalier de Télécommunications de Santé des Pays de la Loire], le traitement des urgences en traumatologie et neurologie a été métamorphosé. Par l’envoi de scanners numérisés d’un accidenté depuis un service d’urgence vers des experts d’un CHU distant, via le même réseau à très haut débit, la décision sera prise de stabiliser le patient sur place, de le transporter par ambulance, ou de l’héliporter. Un enjeu vital aujourd’hui concret, qui évite des transferts inutiles. Enfin, ce réseau permet aussi à des chirurgiens du CH de Laval, dans le cadre d’opérations d’angioplastie coronaire, de pouvoir opérer tout en disposant de l’aide en temps réel, de collègues spécialistes du CHU d’Angers, via une solution de visioconférence installée dans le bloc.

     

    La e-Santé avec des e-formations

     

    Le monde médical est donc un univers où le rythme des innovations est le plus rapide. Ce dont les patients veulent profiter au plus vite, et qui nécessite de la part du médecin, de travailler en équipe, même à distance. Pour le professeur Alexandre Mignon, de l’hôpital Cochin, « il faut former les professionnels de demain en utilisant les nouvelles techniques numériques ». Il a donc créé « iLUMENS », Laboratoire Universitaire Médical d’Enseignement basé sur les technologies Numériques et de Simulation, multidisciplinaire, ciblant les formations médicales initiale, spécialisée et continue, et développé à l’initiative de l’Université Paris Descartes et de sa faculté de Médecine. A l’aide de mannequins bardés de capteurs, représentant un adulte, une femme enceinte ou encore un nourrisson, des scénarii de situations réelles ou rarissimes sont reproduites afin que urgentistes, anesthésistes… puissent apprendre à réagir avec efficacité. Des chirurgiens peuvent aussi s’entraîner pour des opérations de cœlioscopie, cardiologie, …grâce à des consoles de simulation 3D avec immersion, praticiens qui retrouvent les résistances, les contraintes, les sensations de force des «corps »... Enfin, si vous voulez maîtriser une dissection sans scalpel, vous pourrez chez iLUMENS voyager en 3D, à travers un corps virtuel et apprendre l’anatomie en « enlevant » la peau, les nerfs, les organes…

    En 2028, le cabinet médical ne sera plus. Le médecin pourra faire faire à distance et par visioconférence, des examens médicaux dans les foyers ou des lieux spécifiques comme par exemple, dans des salles installées dans des centres commerciaux. Sans oublier que la robotique jouera un rôle primordial dans cet univers. Il existe déjà aujourd’hui en 2010, des robots chirurgiens opérationnels. Dans 20 ans, ils agiront comme des aides à la personne et des infirmiers à domicile.

     

    9] 3D et réalité augmentée

     

    Si la 3D, après avoir envahi les salles de cinéma et le foyer avec des nouveaux types de téléviseurs, elle entre de plein pied également dans l’univers du PC et de la téléphone mobile. Plusieurs constructeurs annoncent l’arrivée prochaine d’ordinateurs de bureau et portables, capables d’afficher des images et de vidéo en relief, avec des lunettes spéciales. Mais bientôt, les écrans n’en auront plus besoin. Même les téléphones mobiles seront sous peu dotés d’un afficheur 3D. L’Institut national des sciences et technologies avancées [AIST] du Japon a même annoncé le 25 août dernier, l’ "i3Space", un système qui donne la sensation de toucher des images 3D. En attachant un appareil à un doigt, il donne à son porteur, le sentiment de toucher un objet 3D sur un écran et de le manipuler. AIST s'attend à ce que l'i3Space soit utilisé pour simuler une opération médicale et pour la conception de nouvelles interfaces de jeux. Mais nous pourrions très bien imaginé gérer des données informatiques de la même manière ou son environnement. Le i3Space reconnaît le mouvement des doigts et contrôle le sens tactile et kinesthésique [résistance] en temps réel en conformité avec le mouvement afin d’offrir une sensation de toucher une image 3D.
    La notion de réalité augmentée désigne les systèmes [au sens informatique] qui rendent possible la superposition d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Ce système peut aussi bien s'appliquer à la perception visuelle [superposition d'image virtuelle aux images réelles] qu'aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives. La technologie insère des images de synthèse sur les images du monde réel grâce à l'appareil photo d'un téléphone portable ou à des lunettes vidéo spéciales. De petites caméras situées au milieu et à l'extérieur de chaque verre envoient des images vidéo en continu à deux écrans à cristaux liquides sur la face interne des lunettes par l'intermédiaire d'un processeur mobile. Une fois reliées à un iPhone, à un iPod ou à un ordinateur, les lunettes combinent les données informatiques avec ce qui est filmé en direct, créant un champ de vision stéréoscopique unique sur l'écran LCD, où les images de synthèse fusionnent avec celles du monde réel.

    Le concept de réalité augmentée vise donc à compléter notre perception du monde réel, en y ajoutant des éléments fictifs, non perceptibles naturellement. La réalité augmentée désigne donc les différentes méthodes qui permettent d'incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d'images. Ses applications sont multiples et touchent de plus en plus de domaines : jeux vidéo et edutainment [éducation par le divertissement], chasses au trésor virtuelles, cinéma et télévision [post-production, studios virtuels, retransmissions sportives...], industries [conception, design, maintenance, assemblage, pilotage, robotique et télérobotique, implantation, étude d'impact...], médical, etc.

     

    10] Les tissus intelligents

     

    Les premiers objectifs de ces tissus intelligents concernent la vie de tous les jours. Thermorégulateurs, infroissables, intachables, ils le sont plus ou moins déjà. Isolantes ou thermorégulatrices, aujourd’hui de nombreuses matières innovantes comme le Gore Tex, le Windstopper ou le Coldwinner se partagent le marché. Des technologies qui s’appliquent principalement aux vêtements de sport en extérieur comme la voile, la haute montagne, les sports d’hiver, etc. Si ces matières protègent et isolent, d’autres, en cours d’élaboration, auront pour effet de restituer la chaleur corporelle ou environnante emmagasinée. Une technologie qui se développe dans le domaine vestimentaire, mais aussi dans le linge de lit comme les couettes et les couvertures. D’autres tissus sont à mémoire de forme avec la capacité de reprendre leur forme initiale. Très répandue dans l’industrie métallique, cette technologie investit le secteur du textile avec des créations innovantes. Des chapeaux indéformables, des chaussures dont les semelles mémorisent l’empreinte des pieds et la conservent ou des tissus infroissables développés pour l’habillement. Des chercheurs travaillent également sur le tissu résistant à l’eau et aux tâches. Le principe est simple : le tissu possède à sa surface des minuscules particules qui réduisent la surface de contact avec le liquide et empêchent l’adhésion sur le tissu. Cette technologie, applicable aux vêtements de ville ou de sport autant qu’aux draps, serviettes et autres nappes, rendra les tissus imperméables et insalissables. En cas d’accident, il suffira d’essuyer la tache pour la faire disparaître.

    Mais le tissu intelligent fait également appel à l’électronique. Un récent projet intitulé Wearable Absence, présente des vêtements interactifs hautement sophistiqués: des biocapteurs dissimulés dans le tissu permettent de lire l'état physique et émotionnel du sujet par l'analyse de sa température, de son rythme cardiaque, de sa réaction électrodermale [humidité] et de son rythme respiratoire. Ces informations sont enregistrées et transférées à une base de données en ligne qui renverra des souvenirs archivés [messages, chansons ou enregistrements vocaux] qui rappellent une personne chère, absente.

    Dernière invention en date, le tissu qui sert de microphone. Des chercheurs du MIT ont conçu des fibres à base d’un plastique spécial capable de détecter et produire des sons. Les applications peuvent inclure des vêtements qui sont eux-mêmes des microphones sensibles, pour la capture de la parole ou pour la surveillance des fonctions corporelles, et de minuscules filaments qui pourraient mesurer la pression sanguine dans les vaisseaux capillaires ou la pression dans le cerveau

     

    11] Le Cloud Computing

     

    La montée en puissance des débits de l’Internet, en réseau notamment de l’arrivée dans les 5 prochaines années, de la fibre optique dans les entreprises et les foyers, et de réseaux mobiles 4G, voire 5G, a fait naitre un concept baptisé de Cloud Computing. Il s’agit de déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur le poste utilisateur. Les noms officiels en français sont informatique dans le nuage, informatique en nuage, informatique dématérialisée, ou encore infonuagique. Il ne faut pas oublier non plus que ceci est né également lorsqu’on a commencé à parler de SaaS [Software as a Service] où des nombreuses applications ou programmes étaient installés chez des prestataires distants auxquels accédaient les clients par Internet via un navigateur. Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure sous-jacente, souvent complexe. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage [« cloud »] composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d'une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. Pour la prochaine décennie, le Cloud Computing risque de se généraliser non seulement au sein des entreprises, mais aussi auprès du Grand Public. Et comme nous l’avons vu précédemment, les entreprises risquant de se transformer en e-entreprises, c'est-à-dire sans bureau physique, mais en bureau virtuel, le Cloud Computing a toutes les chances de prendre de l’ampleur. Déjà en 2009, des chercheurs de chez Intel ont imaginé un service baptisé le CloneCloud permettant de déléguer les tâches lourdes d’un appareil mobile, tel qu’un téléphone, vers un clone fonctionnant sur des serveurs Cloud. Le Clone Cloud utilise la connexion haut-débit d’un smartphone pour communiquer avec une copie logicielle de l’appareil située sur un serveur à distance. Lorsque le téléphone a besoin d’opérer une tâche sollicitant une puissance de calcul importante il décharge le travail au service CloneCloud après avoir évalué des facteurs tels que le temps et la consommation d’énergie nécessaires à la transmission des données vers le Cloud. Un des bénéfices majeurs de cette technologie est ainsi la possibilité d’étendre la durée de vie des batteries grâce à la plus faible utilisation des processeurs. L’avantage principal de service reste cependant d’améliorer sensiblement les capacités des téléphones. A titre d’exemple, la reconnaissance de visage requière 100 secondes sur un processeur de téléphone contre 1 seule seconde sur un ordinateur. Autre application pour CloneCloud : la sécurité. Les scans de virus et autres spywares mettant en jeu l’intégralité du système de fichier d’un appareil pourraient être exécutés à distance afin d’alléger la charge du processeur mobile. Imaginez ce qu’il sera possible de faire avec une tablette PC.

     

    12] Le papier électronique ou e-paper

     

    Le papier électronique flexible et coloré fait l’objet de nombreuses études et prototypes. L’objectif est de remplacer le papier traditionnel issu de la sylviculture par un élément plus pérenne et à multi usage, plus économique, moins gourmand en énergie et donc permettant de concevoir des appareils électroniques plus légers. Tous les constructeurs asiatiques sont sur ce marché. Et les tout dernières informations en datent proviennent de la Corée du Sud et du Japon. LG a annoncé des écrans couleur en e-paper de 9,7 pouces pour ses tablettes et ses appareils portables. En attendant l’arrivée d’un 19 pouces pour un marché de masse. Et Sony a présenté un prototype qui au lieu d’utiliser un substrat en verre, fait appel à un substrat en plastique, donc plus léger et courbable. L’atout majeur ici est que l’écran dans ce cas est très difficile à caser en cas de chute et qu’il est possible de le rouler comme un journal.

    Au niveau industriel, Fujitsu a lancé un système de guidage pour des patients extérieurs à l’hôpital à base de papier électronique. L’appareil est conçu pour être utilisé au cours des processus d’enregistrement à l’arrivée dans les établissements médicaux. Au travers d’un système de communication sans fil, les porteurs se voient afficher sur leur appareil qui contient leur dossier médical électronique, une carte de navigation qui les guide vers les salles d’examens. Les malades peuvent ainsi voir leur place dans les files d’attente et être avertis pour leur consultation par un affichage visuel et des vibrations. Pour le corps médical, cela permet de réduire le nombre de terminaux fixes dans les locaux, de se concentrer davantage sur les soins car les malades extérieurs sont autoguidés, de réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2