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La spécialisation du cabinet en questions (1ère partie)

christophe-bernard.jpgExtrait du dossier d’actuEL-expert-comptable.fr (Accès à l’article intégral réservé aux abonnés http://www.actuel-expert-comptable.fr/comptabilite-fiscal-social-entreprise/vie-du-cabinet/ai-255979/la-specialisation-du-cabinet-en-questions-1ere-partie.html

Pour contacter Christophe Bernard (consultant spécialiste de la profession comptable http://phase2-conseils.fr/ )

Christophe Bernard est gérant de Phase 2 Conseils, société de conseil en stratégie, management et ressources humaines qui travaille pour les cabinets d'expertise-comptable. Il constate que les cabinets ne sont pas unanimes sur l'intérêt de se spécialiser : "Pour beaucoup, se spécialiser, c'est renoncer. Une inquiétude qui n'a pas lieu d'être si la démarche est menée efficacement, car il s'agit d'un véritable choix stratégique, qui engage le cabinet".

Pour Christophe Bernard, tous les cabinets ne sont pas égaux face à la spécialisation. "Les gros cabinets sont plus enclins à la démarche que les petits, qui ne peuvent tout simplement pas se permettre de se couper d'une partie des prospects", prévient le consultant.

Une solution fréquemment adoptée par les petits cabinets consiste donc à spécialiser les collaborateurs partiellement, par exemple au tiers ou au quart de leur temps. "Ce qui a aussi un avantage managérial : d'une part, le collaborateur est valorisé par sa qualité de référent et d'autre part, il ne s'enferme pas et continue d'effectuer des tâches variées", relève Christophe Bernard. Avant de spécialiser un collaborateur, encore faut-il que ce dernier en exprime le souhait : "Les jeunes rechignent souvent à se trouver trop vite étiquetés, ce qui est compréhensible, car ils apprennent leur métier en se frottant à tous les secteurs", constate le consultant. Enfin, le contexte économique actuel fait également réfléchir les cabinets. "Si l'expert-comptable réalise 40% de son chiffre d'affaires dans un secteur qui se trouve frappé par la crise, il lui faudra plus de deux ans pour se retourner", prévient Christophe Bernard. Certains cabinets choisissent ainsi une spécialisation dans plusieurs secteurs économiques, afin d'équilibrer leur activité et de courir moins de risques, tout en gardant des activités classiques, telles que l'audit ou le social. D'autres se spécialisent plus en profondeur. Quels moyens mettent-ils en œuvre et jusqu'où vont-ils ?

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